A moins de deux mois du début de la compétition au Brésil, le stade de Sao Paulo, qui accueillera le match d’ouverture n’en finit de plus de pré-occuper. Aujourd’hui, c’est le responsable des travaux, Andrès Sanchez qui a reconnu une situation très difficile.
Le responsable des travaux du stade de Sao Paulo, Andrès Sachez (ancien président des Corinthians et superviseur des travaux) s’est exprimé aujourd’hui sur la chaine SportTV concernant les retards dans les travaux du stade de Sao Paulo. Il a tenu à faire son mea culpa, tout en reconnaissant que la FIFA avaient des raisons d’être déçue, voire de regretter d’avoir confié la compétition au Brésil tant la culture du pays est différente :
Nous avons du retard. Malheureusement, c’était plus (que prévu). Pas seulement à cause des accidents qui ont eu lieu, mais surtout à cause de l’entreprise de construction et de nous-mêmes, qui avons relégué beaucoup de choses à la dernière minute.
Je pense que oui (ndlr : avoir des regrets d’avoir confié la compétition au Brésil). Moi, à sa place, j’en aurais. Il s’agit d’une culture différente. Nous, ici, nous reportons tout au lendemain, pour le dernier moment.
Le stade « Itaquero » a été inauguré ce mardi mais il est loin d’être achevé. Au delà de l’annonce en mars d’une livraison inachevée du stade, les travaux du stade de Sao Paulo avaient été ralenti par une suspension temporaire, intervenue après le drame d’un nouveau décès d’un ouvrier sur le chantier. Sanchez a cependant précisé avoir promis à Jérôme Valcke une livraison finale et totalement définitive entre le 10 et le 15 mai.
Le secrétaire général de la FIFA est attendu au Brésil de mardi à vendredi prochain afin d’avancer sur la gestion du dossier de plus en plus problématique des stades. Pourtant rassurée en janvier, et en dépit des déclarations optimistes du gouvernement brésilien, la fédération internationale voit la pression s’accentuer à une cinquantaine de jours de la coupe du monde. Il réalisera ainsi une tournée dans les trois derniers stades qui posent encore problème (Sao Paulo, Curitiba qui avait été confirmé in extremis en février, et Cuiaba).