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Alors que les manifestations sont devenues une constante dans le pays, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a affirmé mardi que le Brésil était prêt pour assurer la sécurité des Brésiliens et des étrangers qui viendront assister à la Coupe du monde.
Depuis juin 2013, le Brésil est le théâtre d’une grogne populaire récurrente. Des manifestations sont organisées régulièrement pour protester contre le coût de l’organisation du prochain Mondial. Les organisateurs de celles-ci ont annoncés poursuivre ce mouvement jusque la compétition. Selon un sondage diffusé ce mardi, 85,4 % des Brésiliens pensent que de nouvelles manifestations auront même lieu pendant la Coupe du monde. Toutefois, 82,9 % affirment qu’ils n’y participeront pas, ce qui illustre une mobilisation qui peine à prendre de l’ampleur.
Mais si les manifestations mobilisent de moins en moins de monde, les tensions y sont de plus en plus violentes. La sécurité est alors un enjeu considérable pour le Brésil qui espère recevoir 600 000 touristes étrangers pendant le Mondial, qui s’ajouteront aux trois millions de Brésiliens qui se déplaceront dans le pays.
Afin de rassurer la communauté internationale, la présidente du pays a déclaré ce mardi que le Brésil était prêt au niveau de la sécurité :
Le Brésil est préparé pour assurer la sécurité de ses citoyens et des visiteurs. L’investissement du gouvernement dans les secteurs de la sécurité et de la défense totalise 1,9 milliards de réais (800 millions de dollars).
La chef de l’État a cité à titre d’exemple l’installation de centres intégrés de commandement et contrôles dans les 12 villes hôtes, le renforcement des contrôles des points d’entrée dans le pays (pensez notamment à votre visa pour le Mondial !) et des systèmes destinés à améliorer la sécurité des routes. Nous pourrions également citer la mise en place récente d’un dispositif anti-émeutes visant à éviter de revivre les dérives des manifestations qui s’étaient déroulées lors de la coupe des confédérations en juin 2013.
De son côté, la FIFA a rappelé que le droit à manifester est légitime, mais a invité ce lundi le Brésil à réprimander les manifestations violentes dans le pays, à moins de quatre mois du début de la Coupe du Monde :
Les manifestations pacifiques sont un droit de n’importe quelle démocratie du monde. Mais celles qui ne sont pas pacifiques impliquent des personnes qui ne cherchent qu’à créer des problèmes, qui bafouent l’autorité et la seule forme de les neutraliser est d’utiliser la police pour contrôler ces personnes – Jérôme Valcke (conférence de presse de Brasilia).
