L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) s’inquiète de l’infrastructure aéroportuaire qui prend du retard au Brésil et qui pourrait entraîner des retards ou des pertes de bagages dans les aéroports.
A un peu plus de 100 jours du début de la compétition, les travaux d’extension des différents aéroports brésiliens prennent du retard, ce qui inquiète de plus en plus les professionnels du secteur. Que ce soit à Sao Paulo ou dans d’autres villes comme Fortaleza qui envisage une tente géante pour dresser temporairement un nouveau terminal compte tenu des retards pris par les travaux.
Les compagnies aériennes s’inquiètent donc des retards que pourraient engendrer des aéroports saturés. En effet, la législation au Brésil est plus sévère en la matière, obligeant les compagnies à prendre en charge hébergement, nourriture et transports des passagers lésés. Une facture qui pourrait être salée en pleine période de coupe du monde.
D’autant que les compagnies aériennes vont ajouter des centaines de vols internationaux et 2 000 vols domestiques pour transporter quelque 600 000 passagers étrangers et des millions de Brésiliens à travers les villes hôtes de la coupe du monde. L’objectif étant notamment de modérer la forte inflation des billets d’avions à destination des villes qui accueilleront la compétition.
Plaidant pour la défense des compagnies aériennes, Tony Tyler (directeur de l’IATA) , en visite à l’aéroport Guarulhos de Sao Paulo, a déclaré :
C’est très injuste de tenir les compagnies aériennes responsables de chaque perturbation qui arrivera si franchement c’est un problème d’infrastructure. Ce sera difficile et les gens vont devoir faire preuve de compréhension. C’est pourquoi nous sommes un peu préoccupés par les règles très strictes qui s’appliquent au Brésil.
Rappelons également que l’aéroport de Sao Paulo n’est pas encore prêt pour recevoir l’A380, ce qui pourrait remettre en question la venue de l’A380 d’Air France en mai prochain.
Après les différents retards dans les travaux de construction / rénovation des stades brésiliens, le pays se serait bien passé de ce type de problème. Ce qui ne manque pas de souligner l’importance de la qualité des infrastructures lors d’une candidature à l’organisation de la plus grande fête du football…