Le stade Beira-Rio construit à Porto Alegre (sud) « risque » d’être écarté du Mondial en raison des coûts des structures temporaires, selon le club résident de l’Internacional.
Le dirigeant a expliqué que son club ne pouvait régler les 30 millions de reais (environ 9 millions d’euros) destinés à des installations provisoires pour le Mondial, et qu’il était en train de négocier avec la mairie de Porto Alegre et le gouvernement de l’Etat de Rio Grande do Sul (sud) pour partager ces coûts. Giovanni Luigi, président de l’Internacional, a déclaré ce vendredi à la Radio Gaucha :
La négociation est complexe et le problème n’a pas été résolu. Il y a un risque que nous n’ayons pas la Coupe du monde et ce n’est pas un petit (risque).
Dans les contrats signés avec la FIFA en 2007 et révisés en 2009, il est pourtant stipulé que l’entité responsable d’un stade doit assumer les frais concernant les installations temporaires nécessaire à la compétition, qui incluent le centre de presse et celui des volontaires, ainsi que les équipements comme les générateurs électriques, les clôtures et les détecteurs à rayons X. Le secrétaire municipal pour le Mondial, Joao Bosco Vaz, a dit qu’il n’y avait « pas de sécurité juridique » pour régler ces coûts avec de l’argent public, a indiqué Radio Gaucha.
Cette déclaration intervient alors que le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, doit visiter ce stade lundi 17 février, quelques jours avant la réunion du Comité d’Organisation Locale (COL). Nous devrions en savoir plus durant la semaine prochaine pour ce stade qui a été récemment finalisé à l’approche du Mondial.
Pour rappel, le stade de Porto Alegre doit accueillir cinq matches de la prochaine coupe du monde : 4 matches de poules et un quart de finale le 30 juin. En match de poule, il sera notamment le théâtre de France – Honduras (groupe E) le 15 juin. Il accueillera également :
- Pays-Bas – Australie (groupe B) le 18 juin ;
- Algérie – Corée du Sud (groupe H) le 22 juin ;
- Argentine – Nigéria (groupe F) le 25 juin